Le message que nous percevons lorsque nous recevons des signes de reconnaissance, c’est que nous existons, que nous sommes dignes d’intérêt et que nous faisons partie d’un groupe.

Nous avons tous besoin qu’un geste, un regard, une parole nous signale que ce que nous faisons, ce que nous montrons est acceptable, bienvenu, voire admirable, et besoin de recevoir la reconnaissance de nos accomplissements, de nos réussites, de ce que nous faisons bien, mais aussi la reconnaissance des difficultés, des obstacles que nous rencontrons et que nous dépassons.

Le manque de reconnaissance.
Le manque de reconnaissance est une des principales causes de stress.

Le besoin non satisfait de reconnaissance est à l’origine de beaucoup d’émotions, de sentiments et par conséquent, de comportements négatifs (frustration, colère, impatience, agressivité, irritabilité, susceptibilité, etc.) dont le trop-plein mène directement à la perte de motivation, au découragement et au stress.

Nous aspirons d’autant plus à la reconnaissance que ce besoin naturel, autant biologique que sociologique, nous l’avons souvent vu rejeté pendant notre enfance.

La reconnaissance se construit dès les premiers instants.
Dès sa naissance, le bébé a besoin d’être reconnu comme un être humain à part entière par son entourage. Cependant, les parents font ce qu’ils peuvent, mais ne donnent pas toujours les signes de reconnaissance adéquats.

Dès lors, pour continuer à être accepté et à recevoir de l’amour, l’enfant, puis l’adulte, apprend à adapter ses comportements au regard des autres de manière à correspondre à leurs demandes et attentes. Quitte à cacher certaines parties de lui ou à faire des choix qui ne sont pas les siens. C’est évidemment laisser un pouvoir énorme à autrui !

Nous sommes loin d’être égaux devant le besoin de reconnaissance.
S’il y en a qui se contentent du minimum vital, d’autres ont sans cesse l’impression de ne pas être estimés à leur juste valeur, d’être transparents et en veulent alors à ceux qui les entourent.
D’autres encore, souffrent d’un tel manque de reconnaissance qu’ils adaptent leurs comportements en conséquence: ils rendent service en espérant un retour, sont constamment en recherche d’approbation ou de preuves d’amour.

Moins de stress, plus d’épanouissement.
Il faut donc sortir de cette dépendance au regard de l’autre. Parce qu’un besoin de reconnaissance comblé, c’est une source intarissable de confiance en soi et d’épanouissement.
La preuve au travail : des employés qui se sentent reconnus dans leur milieu professionnel sont moins stressés, moins fatigués, plus performants, plus dévoués et attachés à l’entreprise. Tant les travailleurs que les entreprises ont tout à y gagner.

Et si vous alliez chercher la reconnaissance à l’intérieur de vous ?
Parce qu’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, allez chercher les signes de reconnaissance dont vous avez besoin.
En acceptant qui vous êtes, en étant plus doux (ce) avec vous-même, moins critique. Outre le fait que l’auto-reconnaissance nous affranchit de quémander la reconnaissance des autres, elle présente l’avantage de s’adresser directement à ce dont nous avons besoin.

Vous attendez des signes de reconnaissance mais, en donnez-vous aux autres ?
Cela rend les gens reconnaissants.
Ils font davantage attention à vous. Plus ils reçoivent de reconnaissance, plus ils auront tendance à en offrir en retour.
Cette démarche améliore nos relations, surtout si nous n’attendons rien en retour.
En prenant l’habitude d’envoyer des signaux positifs aux autres, vous prendrez l’habitude de le faire pour vous aussi.

Nous pouvons développer ce sujet ensemble et trouver les solutions adaptées à votre situation.
Je reste à votre écoute.

Sylvie Leyssales 


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